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Bravo Gérard Collomb : 20 expulsés...c’est un record ! (Rires).

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Le 11 décembre, la Préfecture de police des Bouches-du-Rhône avait pris un arrêté de fermeture, pour 6 mois, de la mosquée As-Sounna, située dans le 3e arrondissement, en plein cœur de Marseille.

Décision confirmée par le Conseil d’Etat le 31 janvier 2018.

L’imam de cette mosquée, El Hadi Doudi, 63 ans, un islamiste radical dont les prêches étaient une « provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine et à la violence, contre une personne déterminée ou un groupe de personnes, en l’occurrence, les femmes, les juifs, les chiites, les personnes commettant l’adultère, etc. » selon l’accusation du ministre de l’Intérieur, qui réclamait l’expulsion.

Le 8 mars, la commission, composée de magistrats administratifs et judiciaires marseillais, avait explicité cette expulsion, tenant compte que « l’analyse de l’idéologie, propagée par l’imam Doudi, démontrait que « l’autre » était nié dans sa singularité et son humanité car il était identifié uniquement par rapport à son sexe et à son appartenance ou non à une race, une religion, une catégorie de personnes et que cela était attentatoire aux principes fondamentaux de la République. »

Appliquant la procédure habituelle, le mardi 13 avril ce dangereux imam salafiste, qui se trouvait placé dans un centre de rétention administratif, s’était vu notifier l’arrêté d’expulsion pris à son encontre.

A-t-il été expulsé ? Non.

Son expulsion a été suspendue par une intervention de la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) qui informait le gouvernement français qu’elle statuerait sur le fond de ce dossier quand elle en aurait le temps, « dans quelques jours » !

L’avocat de l’imam salafiste en question, Me Nabil Boudi, a affirmé que la CEDH était intervenue en application de l’article 39 de son règlement, prévoyant la possibilité de prendre des mesures provisoires contre la « disproportion de cette mesure » et « les risques de torture » et « l’atteinte à sa vie privée et familiale » encourus par l’imam, dans le cas de son retour dans son pays d’origine, l’Algérie.

Rappelons que le 28 mars, l’imam de la mosquée de Torcy (Seine et Marne), Mohammed Tlaghi, avait été expulsé vers le Maroc également pour des raisons identiques, ses prêches religieux, en vertu d’un arrêté d’expulsion pris le 2 mars.

Est-ce à dire que la CEDH estime que l’Algérie, est un pays désigné pour ses « actes de torture » et ses « atteintes à la vie privée et familiale » de ses citoyens, contrairement au Maroc, où on a le droit, non contesté par la CEDH, de reconduire un imam étranger radicalisé ?

Gérard Collomb, notre ministre de l’Intérieur, dans un récent entretien, accordé au quotidien « Ouest France », s’auto-satisfaisait d’avoir permis l’expulsion du territoire français de vingt étrangers radicalisés, en situation irrégulière, au cours de toute l’année 2017…quel exploit ! 20 sur des milliers.

La CEDH, en juillet 2014, avait validé la loi française sur l’interdiction du voile. L’Union Européenne considèrerait-elle que le port d’un voile serait une provocation religieuse bien plus grave que des prêches salafistes appelant à la discrimination et au terrorisme ?

Une anecdote historique, justement sur l’origine du port de la « burka » par les femmes :

« C’est dans la Mésopotamie antique qu’Astarté, la déesse de l’amour physique, réclamait que toutes les femmes, sans exception, se prostituent une fois l’an, dans les bois sacrés qui entouraient son temple.

Afin de ne pas être reconnus, ces dames de la haute société prirent la décision de se voiler totalement.

Or, dans la Turquie de Mustapha Kemal (Atatürk 1er), président de 1923 à 1938, pour s’opposer aux intégristes (déjà à son époque, comme dans toutes les époques), qui réclamaient justement le port du voile, il avait été décidé que toutes les femmes avaient la liberté de se vêtir comme elles le souhaitaient, mais que seules les « prostituées » étaient dans l’obligation de porter la « burka ».

Dès cette décision prise, la « burka » a disparu de la Turquie.

Que les femmes françaises, adeptes du port du « voile » s’inspirent de cette anecdote…à moins que !!!

PS : Nous venons d’apprendre l’expulsion, dès ce matin du vendredi 20 avril, de l’imam de Marseille, El Hadi Doudi, après le « feu vert » donné par la CEDH.

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2018/...