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Attentat en Tunisie : "il règne un silence de mort" raconte un touriste

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

"On a quitté la plage à toute vitesse, c’était la panique", a raconté vendredi un touriste britannique qui se trouvait dans un hôtel de Sousse jouxtant celui où 27 personnes, dont des touristes étrangers, ont été tuées vendredi 26 juin dans un attentat perpétré sur une plage de la station balnéaire.


"Mon fils de 22 ans venait juste de retourner dans l’eau et on le regardait depuis la plage lorsqu’on a entendu comme des pétards à cent mètres sur notre gauche. Très vite les gens ont commencé à fuir la plage, c’était la panique", a expliqué Gary Pine, originaire de Bristol, par téléphone à la chaîne Skynews. "On a crié à notre fils de ressortir vite de l’eau. En remontant vers l’hôtel, il nous a dit qu’il avait vu quelqu’un se faire tirer dessus sur la plage. Lorsqu’on a rejoint l’hôtel, on a entendu comme une explosion dans le complexe à côté", a ajouté ce touriste, logé au El Mouradi Palm Marina hotel.


Certains croyaient à l’explosion de "pétards"


"Je me trouve maintenant à la réception avec environ 200 autres vacanciers internationaux. Il y avait beaucoup de monde à l’hôtel. Maintenant, il règne un silence de mort, on entend siffler les oiseaux", a-t-il ajouté.

Vingt-sept personnes, dont des touristes étrangers, ont été tuées vendredi lorsqu’un homme armé a ouvert le feu dans un hôtel de cette station balnéaire au sud de Tunis, a annoncé le ministère de l’Intérieur.

"C’est une attaque terroriste contre l’hôtel (...) Marhaba à Sousse. L’assaillant a été abattu", avait déclaré auparavant à la télévision nationale le porte-parole du ministère, Mohamed Ali Aroui, sans écarter l’existence d’un ou plusieurs autres assaillants.


La nationalité des victimes n’était pas connue dans l’immédiat mais Sousse est un lieu de villégiature prisé par les Britanniques. "Nous analysons la situation et apportons toute l’assistance consulaire nécessaire", a indiqué le Foreign Office, sans plus de détails. "Tout le monde a commencé à crier et à courir. Certains pleuraient et devenaient hystériques", a raconté Susan Ricketts, elle aussi en vacances au Mouradi Palm Marina hotel, avec sa soeur. Une touriste irlandaise, Elizabeth O’Brien, en vacances à Sousse avec ses deux fils, a d’abord cru entendre des "pétards".


"Mais à un moment je me suis dit : mon Dieu, ce sont des coups de feu. J’ai couru jusqu’à la mer chercher mes enfants et nos affaires. En remontant vers l’hôtel, les serveurs et les gardiens n’arrêtaient pas de nous crier : courez, courez, courez !’, a-t-elle dit à la radio RTE. "Avec mes fils, on s’est retranchés dans notre bungalow, on n’arrive pas à joindre la réception, le téléphone ne marche pas. Mon agence de voyage me dit d’aller à la réception mais j’ai trop peur de sortir. Je suis enfermée ici avec mes deux garçons, coupée du monde", a-t-elle ajouté


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Voir en ligne : http://www.rtl.fr/actu/internationa...