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ALGERIE : Les politiques, le peuple, la démocratie, tous attendent l’armée !

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

« Trop c’est trop », c’est le titre du quotidien algérien El Watan de ce lundi 9 octobre.

D’anciens ministres tirent la sonnette d’alarme face à l’impasse politique dans lequel se trouve l’Algérie et surtout devant la volonté du proche entourage du président de la république, Abdelkader Bouteflika, de préparer la candidature de celui-ci pour un cinquième mandat présidentiel.

Comment les Algériens pourront-ils supporter d’être encore et toujours dirigés par « ce vieil homme impotent et incapable de s’exprimer », sachant que ce sont ses proches, sa famille, qui occupent ce pouvoir, s’accaparent les richesses et continuent à percevoir les milliards de commissions qu’il leurs procure et qu’ils s’empressent de mettre à l’abri à l’étranger ?

Il est évident que Bouteflika n’est plus en état de diriger l’Algérie, compte tenu de son délabrement physique. Au nom de l’intérêt supérieur de la Nation il devrait être destitué par voie constitutionnelle, comme le prévoit l’article 102 de la Constitution, mais nous sommes en Algérie et si l’armée nationale est absente, pour le moment, ce changement qui s’impose d’urgence et permettra d’élire une véritable république démocratique, ne peut se réalise sans son accompagnement.

L’Algérie pourra, enfin, se séparer de ceux qui se sont emparés du pouvoir depuis plus de vingt ans.

Aujourd’hui le pays ne fonctionne que grâce à « la planche à billets » et les appels se multiplient pour la constitution d’un « front commun » visant à chasser les responsables de cette banqueroute et permettant de rétablir une véritable justice sociale et le respect des libertés publiques et individuelles.
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Si le peuple hésite à se manifester contre ces agissements connus de tous c’est qu’il est encore fortement traumatisé par les dizaines de milliers de morts de la « décennie noire » des années 90 et de la peur de voir revenir les années les plus sombres du terrorisme.

Surtout que le pays est confronté à la migration subsaharienne et qu’il se trouve devant l’obligation de prendre des mesures drastiques, qui feraient hurler le CRAN, la LDDH et de nombreuses associations françaises, comme par exemple d’interdire aux immigrés africains l’accès des transports en commun et même des taxis dans le but d’empêcher leurs déplacements (Directive du ministère des transports en date du 24 septembre 2017).

Au nombre d’environ 25.000 en situation irrégulière, pour la plupart originaires du Mali et du Niger (une centaine de nouveaux arrivants vient encore d’être intercepté par l’armée la semaine dernière autour de la ville de Tamanrasset) et le ministre de l’intérieur n’hésite pas à préciser que « ces étrangers, en séjour irrégulier, amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux ».

Aujourd’hui les partis politiques et la population n’attendent qu’un signe des responsables militaires annonçant que l’armée nationale se démarque du pouvoir actuel, à défaut d’accompagner résolument le changement qui s’impose.

(Aux lecteurs de cet article, qui se plaindront d’entendre parler de l’Algérie une fois de plus, je me permets de les informer qu’ils seront les premiers concernés par l’afflux d’Algériens, qui seront dans l’obligation de la quitter, quand ce pays sombrera dans un profond délabrement)

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Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2017/...