1er Novembre, jour du Souvenir, jour des souvenirs...

Comment pourrions nous oublier ceux qui reposent dans leur terre natale, et à qui on conteste la paix des sépultures, puisque leurs âmes le sont depuis longtemps.

L’inorganisation et les conditions du départ des Français d’Algérie n’a pu arracher toutes nos racines en terre, beaucoup de nos morts, enfants d’Algérie sont restés.

Nous pensons à eux toujours dans nos cœurs si pleins de fierté pour le travail réalisé de nos pères.

L’ANRO, au monument de l’Hélice, au pied du haut relief rappelant l’exode si douloureux, marquant la fin d’une épopée magnifique et glorieuse, une fois encore s’est recueilli avec une assistance nombreuse, et déposé une gerbe de fleurs.

Mmes Solange MOLL, Séréna ZOUAGHI et monsieur Jean-Pierre Berbérian représentants la mairie de Marseille, ont à leurs tours déposé une gerbe.

La cérémonie n’aurait pu se terminer sans le chant des Africains repris en chœur par l’assistance

Ce 1er Novembre est aussi la date anniversaire du début d’un conflit meurtrier dont le sort militaire importait peu, le sort politique étant scellé depuis longtemps.

François Paz